www.gimp.clan.st : Le GIMP CLAN. Le portrait de Fabien Galthié, capitaine du XV de France. Tournoi des VI Nations

Spécial Coupe Du Monde de Rugby 2003

 

 

 

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ACTUALITES : 19 - 11 - 2003

Mondial-2003 - France  :
Fabien Galthié ne voulait pas d'"une petite finale"

13 novembre 2003 - Reuters

Fabien Galthié, peu intéressé par une petite finale de Coupe du monde pour la dernière rencontre de sa carrière, a aussi dû quitter les Bleus pour la France, mardi en milieu d'après-midi, en raison d'un deuil familial.

Juste avant de s'envoler pour Paris, le demi de mêlée aux quatre coupes du monde, 34 ans et 64 capes internationales, a tenu, malgré son malheur, à honorer la conférence de presse prévue afin d'expliquer sa fin de carrière :

"Voilà, je ne jouerai plus au rugby", a-t-il débuté. "Moi, j'aurais voulu jouer une finale, pas une petite finale. Donc, aujourd'hui, il me paraît normal de laisser ma place à un jeune, mettre un acte en accord avec ce que j'ai toujours prôné, à laisser ma place à Dimitri Yachvili".

"Le XV de France, qui va jouer la petite finale contre les "All Blacks", correspond bien à l'avenir du rugby français. Moi, je ne représente pas l'avenir", déclare-t-il sans sourciller.

Deux heures après la demi-finale perdue, face aux Anglais, 24 à 7, le Stadiste avait décidé de ne pas jouer la petite finale face aux Néo-Zélandais :

"Une heure après cette défaite, je ne savais pas trop où j'allais. Alors, Bernard Laporte (entraîneur national) et Jo Maso (manager général) m'ont conseillé de la prendre (la décision) le plus vite possible. Donc, je l'ai prise avant de rentrer me coucher à l'hôtel".

"Durant cette coupe du monde, jusqu'à notre quart de finale, je sentais que je progressais encore. Après, je n'ai plus eu ce sentiment. Au contraire, j'ai eu l'impression que j'avais atteint mes limites", reconnaît le capitaine du XV de France aux 50 points dont 10 essais marqués avec les Coqs depuis sa première sélection, contre la Roumanie, le 22 juin 1991.

Au cours de sa quatrième et dernière coupe du monde, Fabien Galthié a marqué un seul essai, contre l'Écosse à la 60e minute.

Avant de partir précipitamment pour Paris, avant de laisser ses coéquipiers décrocher une troisième place à la barbe des "All Blacks", Fabien Galthié tint à les saluer :

"En demi-finale face aux Anglais, nous avons été battus par meilleurs que nous. Ce jour-là, la France n'avait pas l'équipe tout terrain pour gagner face eux. Désormais, en vue de la coupe du monde en 2007, la France ne doit pas attendre du beau temps pour les bousculer. Dès maintenant, elle doit se doter d'une équipe tout terrain".

"Je suis fière de cette équipe de France. Et, surtout, j'espère que les Français en sont fiers. J'espère que nous avons été à la hauteur".

"En fait, je pense que nous pouvons tous nous regarder en face sans aucune honte. Et, à mes yeux, c'est le plus important", ajoute le capitaine des Bleus sur cinq rencontres sur six dans cette coupe du monde.

Sous le coup de sa retraite et sous le coup du deuil de son oncle, atteint du cancer depuis 1999, qui l'a beaucoup porté au fil de sa carrière jalonnée de trois grosses blessures et qui décède un jour après la fin de carrière officielle du demi de mêlée, Fabien Galthié a avoué la voix nouée par l'émotion :

"Pour l'instant, cette décision d'arrêter me donne l'impression de beaucoup de vide. Jusqu'alors, je vivais rugby, je pensais rugby, je mangeais rugby et je dormais rugby. Aujourd'hui, ma vie continue malgré ma retraite, sorte de petite mort".

"Même si je m'y suis préparé, pour l'instant, je ressens un grand vide...", répète-t-il avant de se mettre à pleurer et d'être, alors, mitraillé par une demi douzaine de photographes.

Déjà, Fabien Galthié, élu meilleur joueur de l'année 2002, champion de France avec le Stade Français pour sa dernière saison nationale, qui garde toujours "symboliquement" sa licence au Stade Français, a assuré sa reconversion :

"D'abord, je serai consultant pour Canal+ et Sport+ : ainsi, je suivrais ma passion sans pression".

"Je viens aussi de signer un contrat de collaboration avec la Ville de Paris où, rattaché au cabinet du maire, je dois m'occuper de véhiculer les valeurs du sport, d'organiser la coupe du monde de rugby 2007 et de mobiliser le plus grand nombre de Français pour la candidature de Paris aux Jeux olympiques d'été de 2012", a-t-il révélé alors qu'il est toujours en contrat avec "La Société Générale".

"Avoir déjà ma reconversion d'assurée va, sans doute, me permettre de mieux et plus vite tourner la page", s'efforce à penser le Parisien, originaire de Colomiers près de Toulouse. 

 

 

ACTUALITES : 13 - 11 - 2003

Mondial-2003 - France  :
Fabien Galthié "une aventure sans précédent"

13 novembre 2003 - Reuters

Fabien Galthié vit sa quatrième Coupe du monde et pense n'avoir jamais connu une équipe de France dans une forme mentale et physique aussi parfaite.

"Notre aventure n'a pas d'équivalent, sinon peut-être le Tournoi 2002," a-t-il dit à l'hôtel de Bondi Beach qui avait retrouvé son calme en l'absence des médias australiens et britanniques accaparés par la composition du XV d'Angleterre.

"C'est la suite de 2002 avec un an d'intervalle. C'est une question d'état d'esprit et de jeu qui se met en place. C'est presque les même joueurs à l'exception de Pieter de Villiers et Olivier Brouzet", a ajouté le capitaine du XV de France.

"C'est aussi la 16e semaine consécutive que nous passons ensemble et il y a un bon rythme."

Le demi de mêlée a souligné qu'il ne ressentait pas de pression particulière à l'idée que la fin de la Coupe du monde sonnerait la fin de sa carrière internationale.

"Bien sûr que j'y pense. J'y pensais la semaine dernière. Je me disais c'est mon dernier match mais je le vis bien. C'est quand même une chance de terminer ici", a-t-il dit.

"Je suis heureux d'être là, de vivre les moments que je vis avec mes camarades. J'ai surtout envie de bien faire."

Il a reconnu être aidé par le fait que contrairement au quart de finale, qui aurait pu être le match couperet pour lui comme il l'a été pour le capitaine irlandais Keith Wood, la demi-finale serait de toute façon suivie d'un autre match, finale ou match pour la troisième place.

"La 3e place ce ne serait pas pareil. Ça n'aurait pas la même saveur", a-t-il cependant ajouté.

Place en attendant à la demi-finale contre l'Angleterre, dimanche, au Stade Olympique de Sydney.

"Il nous reste quatre jours avant ce match, quatre jours pour nous préparer de façon optimale", a dit le capitaine du XV de France.

"Il nous reste encore du temps pour la vidéo et pour les réglages. On cherche les éléments qui vont nous permettre de mettre en place une stratégie efficace. On va trouver."

Galthié a évidemment refusé de dévoiler les secrets tactiques de son équipe mais a quand même précisé que l'analyse du jeu anglais ne se limitait pas à Jonny Wilkinson ni à la sélection de Mike Catt.

"On ne sort pas vraiment un élément du jeu ou un joueur. Quand une équipe est sous pression, c'est toute l'équipe qui est sous pression quand une équipe avance c'est toute l'équipe qui avance", a-t-il dit.

"L'objectif est de mettre l'équipe sous pression au même moment."

"Il a en outre souligné que la France considérait toujours l'Angleterre comme "la meilleure équipe du monde depuis deux ou trois ans et pas seulement depuis un ou deux mois."

"C'est une équipe qui a gagné tous ses matches qui a eu des matches soi-disant très serrés et ils ont terminé tout de même avec trente points en ayant tué la partie à dix minutes de la fin.", a-t-il ajouté.

"Ils sont quand même en demi-finale. Ils sont encore en course pour leur objectif."

 

 

ACTUALITES : 04 - 11 - 2003

Mondial-2003 - France  :
Fabien Galthié "condamné au bonheur"

04 novembre 2003 - AFP

Le capitaine du XV de France, Fabien Galthié, est confronté au terme de sa carrière de joueur, lié au résultat du quart de finale de la Coupe du monde de rugby face à l'Irlande samedi à Melbourne (sud-est).

La décision est sans appel. A 34 ans, il avait annoncé en septembre 2002 qu'il raccrocherait les crampons à la fin du Mondial. "Le sage est celui qui connaît ses limites", assène-t-il.

Quatorze mois plus tard, l'échéance est là. En cas de défaite face à l'Irlande samedi, il baissera le rideau. Un succès lui donnerait au moins une semaine de sursis, jusqu'à la demi-finale.

"Je ne suis pas condamné à mort, je suis condamné au bonheur, au bonheur de la victoire", s'amuse-t-il.

Fabien Galthié goûte sans retenue cette situation particulière. Avec peut-être davantage d'intensité qu'en juin dernier lorsqu'il avait brandi pour la première fois le Bouclier de Brennus en remportant le dernier match de sa carrière en Championnat de France.

"C'est quelque chose de très fort, que je ressens de l'intérieur, analyse-t-il. Je crois que c'est encore plus stimulant. Quand on a conscience de vivre les derniers instants de quelque chose, on y met tout ce que l'on a. Pour éviter de se dire après coup +Ah, si j'avais su...+".

Galthié, 62 sélections depuis la première en 1991, s'imprègne de chaque moment, du moindre entraînement à la plus roborative des séances vidéo, où l'on décortique à l'envi les forces et faiblesses de l'adversaire.

"C'est vrai, glisse-t-il, dimanche dernier, je me suis dit que ce serait peut-être ma dernière grosse séance de travail physique. Et puis je me dis parfois que je vis la dernière semaine d'avant-match".

Pour retrouver ces effluves, Fabien Galthié devra mener le XV de France à la victoire face à l'Irlande samedi. Pour gagner le droit de disputer une demi-finale, puis la finale ou le match pour la troisième place de la Coupe du monde.

Une dernière fois peut-être, il s'apprête à endosser l'habit du joueur, forcément combattant. "Avant et après le match, et même pendant, il y a un énorme respect de l'adversaire. Mais il y a aussi une part de haine qui est importante. C'est lui ou moi. Et l'adversaire se dit la même chose. Le rugby est un sport de combat".

Cette envie de gagner est particulièrement palpable depuis le début du Mondial. Fabien Galthié, qui commandera le XV de France pour la 23e fois face à l'Irlande, s'engage sans retenue, sans peur du lendemain. Et bataille sur chaque ballon.

"Je suis très positif par rapport à tout ce que je vis, je suis très heureux, répète-t-il. Je n'aurais pas pu terminer ma carrière aigri, avec des regrets".

Au milieu de cet océan de sentiments, il s'efforce de conserver le plus de froideur possible. De dominer l'événement. Il prend soin d'éviter de ressasser ses souvenirs, dans l'intimité de sa chambre solitaire de capitaine, comme dans les conversations.

"Si je me retourne trop sur ce que j'ai vécu, je risque de me faire déborder par l'émotion, explique-t-il. Il n'y a pas de place pour l'émotion, simplement pour la haine de l'adversaire".

Quel que soit le résultat du match de samedi, Fabien Galthié est déjà prêt pour l'après-carrière.

Dès la fin du Mondial, il sera consultant pour la chaîne de télévision Canal Plus, restera impliqué au Stade Français, son club depuis 2001. Il pourrait aussi jouer un rôle auprès du comité de candidature de Paris pour l'organisation des jeux Olympiques 2012.

L'avenir est chargé de projets mais il attendra. Place au présent et aux ultimes essences de la vie du sportif de haut niveau. "J'ai conscience, dit-il, que le jour où l'on quitte l'habit de lumière, c'est terminé".

 

 

ACTUALITES : 26 - 10 - 2003

INTERVIEW / FABIEN GALTHIE :
Le compte à rebours commence

26 octobre 2003 - AFP

Annoncée depuis de longs mois, la retraite sportive de Fabien Galthié,  programmée pour la fin du Mondial de rugby, s'avance à grands pas maintenant que pointent les matches couperets.

Dans le pire des cas, il a encore un match à disputer sous le maillot bleu: le quart de finale, le 9 novembre à Melbourne. Dans le meilleur, il lui en reste trois avec les éventuelles demi-finale (le 16) puis finale (le 22) à Sydney.

Alors, forcément, le Parisien, qui a participé à quatre Coupes du monde, savoure chaque instant.

Même les rendez-vous d'après-match avec la presse, inhérents à sa fonction de capitaine, il les fait traîner en longueur. Samedi, après la victoire (51-9) sur l'Écosse, il s'est fait bavard, malgré l'heure tardive, dans le parc olympique de Sydney.

"J'y pense tout le temps, mais sans émotion", glisse Galthié, sereinement assis dans le centre de presse en pensant au soleil qui se couche sur sa vie de rugbyman.

"En fait, pas vraiment sans émotion. Je me dis que c'est fabuleux de finir sa carrière à Bondi Beach (la plage qui, lors des JO-2000, à accueilli les compétitions de beach-volley) en jouant la Coupe du monde. Le cadre me suffit", poursuit-t-il en évoquant à sa marche quotidienne les pieds dans l'océan.

"Fabuleux" est aussi le mot qui pourrait qualifier sa vie en Bleu débutée en 1991, avec une invitation pour la Coupe du monde alors qu'il n'a que 22 ans.

Pour celles de 1995 et de 1999, il n'est pas le bienvenu mais les blessures, qui ne l'ont jamais épargné non plus, l'ont en ces occasions ramené chez les Tricolores.

A 34 ans, l'expérience apporte inévitablement lucidité et philosophie au natif de Cahors pour la suite de la compétition australienne.

"Ce qu'on a fait au premier tour (en Australie) est meilleur que ce qu'on a fait il y a quatre, huit ou douze ans. C'est le meilleur premier tour de l'équipe de France dans un Mondial. Mais si on est éliminé en quart, cela n'aura servi à rien", explique de sa voix tranquille le Lotois.

Laissé au repos pour affronter les États-Unis vendredi prochain, Galthié refuse les a priori trop faciles sur son sport en répondant fermement à ceux qui voient les Français en route vers les demi-finales, après la belle victoire face à l'Écosse (51-9).

"Le quart de finale ne se joue pas sur dossier. A ce jeu, il n'y a aucune certitude. Juste des volontés. Il faudra être prêt le Jour J", ajoute le demi-de-mêlée de Colomiers puis du Stade Français, auteur de son dixième essai en Bleu, samedi face aux Écossais.

"Une fois que tout cela sera fini, je pourrai parler des heures de ce sport. Il y a des tas de choses à dire", sourit Galthié, qui espère avoir une dernière histoire de victoire à raconter.

Pour son dernier match en club, il a porté à bout de bras le Bouclier de Brennus de champion de France. Pour son dernier match en Bleu, le trophée Webb Ellis ?

 

 

ACTUALITES : 08 - 10 - 2003

INTERVIEW / FABIEN GALTHIE :
« Je ne veux pas avoir de regrets »

08 octobre 2003 - LeSiteRugby.com

Dans quelques semaines, au terme du parcours de l’équipe de France en Australie, Fabien Galthié prendra sa retraite. A 34 ans, le demi de mêlée des Bleus, qui a déjà participé à trois Mondiaux, revient sur sa riche carrière et se projette sur sa reconversion.

 

Quel rapport entretenez-vous avec la Coupe du monde ?
A priori, il est plutôt bon pour le moment. J’ai déjà eu la chance d’en faire trois, avec une histoire différente à chaque fois, mais plutôt bien réussie dans l’ensemble. Et ce, même si le titre suprême n’a jamais été atteint. Cela reste un objectif suprême mais on ne peut pas pour autant dire que c’est ce qui me fait avancer. C’est davantage l’exigence que je peux avoir envers moi-même, pour atteindre un certains idéal, qui me motive. La Coupe du monde fait partie de ce chemin que je fréquente depuis mon enfance.

Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle édition ?
(Il soupire) Je ne sais pas... Elles sont simples : faire du mieux possible et le plus loin possible. Mais, une compétition est toujours faite d’aléas bons et mauvais. Il faut craindre toutes les équipes. Je suis sûr que le premier match face aux Fidji sera très difficile. Il faudra prendre la Coupe du monde par le bon bout. Nous avons des exemples dans d’autres sports qui doivent nous servir. Certains sont arrivés favoris et ont terminé derniers de la compétition.

Vous considérez-vous comme favori ou outsider ?
Je me considère comme compétiteur. Favori ou outsider, ça alimente les conversations. En sport, il faut être le jour J. Quand on fait un 400 m, il ne faut pas être en tête pendant les trois-quarts de la course et se faire passer à 25 mètres de l’arrivée. Il faut être en tête au bon moment. Une semaine, c’est très long en rugby. D’un match à l’autre, les choses peuvent complètement changer.

Votre famille vous manque-t-elle ?
Oui, c’est dur. Mais, il faut relativiser les choses. Je ne pars à la mine ou à la guerre. Ce serait mal venu de se plaindre. Mais, c’est vrai que ma famille me manque.

Beaucoup de vos proches et de vos coéquipiers louent vos qualités. Mais, quels sont vos défauts ?
(Silence) J’en ai. Je pense que parfois je suis trop sérieux. A force d’être exigent, j’oublie de faire la part des choses et je suis un peu trop sérieux. Je recherche toujours la perfection même si je ne l’atteint pas tout le temps. Je crois que mes proches en partissent à certains moments. J’ai perdu un peu cette forme de bêtise que j’avais quand j’étais gamin, mais je vais vite la retrouver ! Quand je vais arrêter, je vais lâcher tout ça.

« Je suis en paix avec moi-même »

Vous êtes désormais quelqu’un qui compte dans le sport français. Cela vous ajoute-t-il de la pression ?
Non, j’ai surtout une responsabilité par rapport à moi-même. Je suis très heureux que mon statut ait changé mais mon jugement n’a pas changé. Je mentirais si je disais que le regard des autres n’a pas changé. Quand j’étais petit, j’allais acheté mon pain et je disais bon jour à tous les gens que je croisais. Je pense que je connaissais alors plus de monde qu’aujourd’hui quand je vais acheter mon pain à Paris. L’image compte aujourd’hui et il faut vivre avec son temps. Mais, je ne fais rien pour en rajouter et, d’après ce que l’on me dit, je suis parfois trop renfermé. Je n’ai pas l’impression d’être un produit, et je pense que ça ne sera jamais le cas puisque j’arrête bientôt ma carrière.

Comment abordez-vous cette retraite ?
Je l’ai préparée depuis un moment déjà. Quand je suis monté à Paris, je m’étais donné deux ans pour prendre un peu de plaisir et connaître de nouvelles aventures. Et je ne regrette pas d’avoir continué ces deux années. C’était fabuleux. Je m’étais dit que si je pouvais disputer la Coupe du monde en Australie, je me jetterais à corps perdu dans cette compétition. Mais, si Bernard Laporte ne m’avait pas retenu, je l’aurais bien pris. Je ne nourris pas d’aigreur. Je suis en paix avec moi-même. C’est peut-être ce que j’ai réussi de plus beau. J’ai eu beaucoup de chance dans ma carrière. J’ai rencontré des gens qui m’ont beaucoup apporté.

Vers quels domaines allez-vous vous diriger ?
Ce qui m’intéresse, c’est acquérir des compétences dans un autre domaine, comme la télévision avec Canal plus. Mais, cela peut être autre chose aussi, comme le comité d’organisation des Jeux Olympiques de 2012. Je ne peux pas encore tout dire car on me l’a demandé. Je pense que tout est bien préparer et je suis heureux de tourner la page. J’en parlerai le temps voulu, mais pour le moment je n’ai qu’une idée en tête ce sont ces deux mois de Coupe du monde. Je ne veux pas voir de regrets. J’accepterai de perdre si nous avons tout fait pour gagner.

 

 

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Coupe du Monde 2003

Phases préliminaires Quart de finale Demi-finales Match pour la 3ème place FINALE

 

COMPOSITION DES POULES

Poule A
Australie     Irlande     Argentine     Roumanie     Namibie

Poule B
France     Écosse     Fidji     Japon     USA

Poule C
Afrique-du-Sud     Angleterre     Samoa     Uruguay     Géorgie

Poule D
Nouvelle-Zélande     Pays-de-Galles     Italie     Canada     Tonga

 

PHASES PRELIMINAIRES

* Heures françaises

 Vendredi 10 octobre

12h30* - A Sydney (Stadium Australia) : Australie - Argentine

 Samedi 11 octobre

6h30 - A Melbourne (Colonial Stadium) : Nouvelle - Zélande - Italie
11h30 - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : FRANCE - Fidji
9h - A Gosford (North Power Stadium) : Irlande - Roumanie
12h - A Perth (Subiaco Oval) : Afrique du Sud - Uruguay

Dimanche 12 octobre

10h - A Melbourne (Colonial Stadium) : Galles - Canada
12h - A Townville (Daily Farmer Stadium) : Écosse - Japon
12h - A Perth (Subiaco Stadium) : Angleterre - Géorgie

Mardi 14 octobre

11h30 - A Gosford (North Power Stadium) : Argentine - Namibie

Mercredi 15 octobre

9h - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Fidji - USA
11h30 - A Canberra (Canberra Stadium) : Italie - Tonga
12h - A Perth (Subiaco Stadium) : Samoa - Uruguay

Vendredi 17 octobre

11h30 - A Melbourne (Colonial Stadium) : Nouvelle-Zélande - Canada

 Samedi 18 octobre

8h30 - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Australie - Roumanie
11h - A Townville (Daily Farmers Stadium) : FRANCE - Japon
12h - A Perth (Subiaco Stadium) : Afrique du Sud - Angleterre

Dimanche 19 octobre

10h - A Canberra (Canberra Stadium) : Galles - Tonga
12h - A Sydney (Aussie Stadium) : Irlande - Namibie
12h - A Perth (Subiaco Stadium) : Samoa - Géorgie

Lundi 20 octobre

11h30 - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Écosse - USA

Mardi 21 octobre

11h30 - A Canberra (Canberra Stadium) : Italie - Canada

Mercredi 22 octobre

12h - A Sydney (Aussie Stadium) : Argentine - Roumanie

Jeudi 23 octobre

12h - A Townville (Dairy Farmers Stadium) : Fidji - Japon

 Vendredi 24 octobre

11h30 - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Nouvelle-Zélande - Tonga
12h - A Sydney (Aussie Stadium) : Afrique du Sud - Géorgie

Samedi 25 octobre

6h30 - A Adélaïde (Adélaïde Ovale) : Australie - Namibie
10h - A Canberra (Canberra Stadium) : Italie - Galles
12h30 - A Sydney (Australia Stadium) : FRANCE - Écosse

 Dimanche 26 octobre

12h - A Melbourne (Colonial Stadium) : Angleterre - Samoa
12h - A Adélaïde (Adélaïde Ovale) : Argentine - Irlande

 Lundi 27 octobre

11h30 - A Gosford (North Power Stadium) : Japon - USA

Mardi 28 octobre

11h30 - A Sydney (Aussie Stadium) : Géorgie - Uruguay

 Mercredi 29 octobre

11h30 - A Wollongong (WIN Stadium) : Canada - Tonga

 Jeudi 30 octobre

12h - Launceston (York Park) : Namibie - Roumanie

 Vendredi 31 octobre

9h30 - A Wollongong (WIN Stadium) : France - USA

Samedi 1 novembre

7h - A Sydney (Aussie Stadium) : Écosse - Fidji
9h - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Afrique du Sud - Samoa
12h30 - A Melbourne (Colonial Stadium) : Australie - Irlande

Dimanche 2 novembre

9h - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Angleterre - Uruguay
12h30 - A Sydney (Australia Stadium) : Nouvelle-Zélande - Galles

 

QUARTS DE FINALE

Samedi 8 novembre

8h30 - A Melbourne (Colonial Stadium) : Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud
11h - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Australie - Écosse

Dimanche 9 novembre

8h30 - A Melbourne (Colonial Stadium) : France - Irlande
11h - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Angleterre - Galles

 

DEMI-FINALES

Samedi 15 novembre

10h - A Sydney (Stadium Australia) : Nouvelle-Zélande - Australie

Dimanche 16 novembre

10h - A Sydney (Stadium Australia) : France - Angleterre

 

MATCH POUR LA 3EME PLACE

Jeudi 20 novembre

10h - A Sydney (Stadium Australia)

France - Nouvelle-Zélande

FINALE

Samedi 22 novembre

10h - A SYDNEY (STADIUM AUSTRALIA)

Angleterre - Australie

 

 

 

ACTUALITES :02 - 07 - 2003

Direction Australie
Le comité de sélection tricolore a annoncé, ce mercredi au CNR, les noms des 30 joueurs qui représenteront la France lors de la Coupe du monde 2003 en Australie.

AVANTS (16)

Jean-Jacques CRENCA (Agen), Olivier MILLOUD (Bourgoin), Jean-Baptiste POUX (Stade toulousain), Sylvain MARCONNET (Stade français) ;  Raphaël IBANEZ (Castres), Yannick BRU (Stade toulousain) ;  Jérôme THION (Perpignan), Olivier BROUZET (Montferrand), Fabien PELOUS (Stade toulousain), David AURADOU (Stade français) ;  Patrick TABACCO (Stade français), Olivier MAGNE (Montferrand), Serge BETSEN (Biarritz), Imanol HARINORDOQUY (Pau), Christian LABIT (Stade toulousain), Sébastien CHABAL (Bourgoin)


ARRIERES (14)

Fabien GALTHIE (Stade français), Dimitri YACHVILI (Biarritz) ;  Frédéric MICHALAK (Stade toulousain), Gérald MERCERON (Montferrand) ;  Tony MARSH (Montferrand), Yannick JAUZION (Stade toulousain), Damien TRAILLE (Pau), David BORY (Montferrand), Nicolas BRUSQUE (Biarritz), Brian LIEBENBERG (Stade français), Clément POITRENAUD  (Stade toulousain), Pepito ELHORGA (Agen), Christophe DOMINICI (Stade français), Aurélien ROUGERIE (Montferrand)

 

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