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ACTUALITES : 19 - 11 - 2003
Mondial-2003 - France : 13 novembre 2003 - Reuters Fabien Galthié, peu intéressé par une petite finale de Coupe du monde pour la dernière rencontre de sa carrière, a aussi dû quitter les Bleus pour la France, mardi en milieu d'après-midi, en raison d'un deuil familial.
ACTUALITES : 13 - 11 - 2003
Mondial-2003 - France : 13 novembre 2003 - Reuters Fabien Galthié vit sa quatrième Coupe du monde et pense n'avoir jamais connu une équipe de France dans une forme mentale et physique aussi parfaite. "Notre aventure n'a pas d'équivalent, sinon peut-être le Tournoi 2002," a-t-il dit à l'hôtel de Bondi Beach qui avait retrouvé son calme en l'absence des médias australiens et britanniques accaparés par la composition du XV d'Angleterre. "C'est la suite de 2002 avec un an d'intervalle. C'est une question d'état d'esprit et de jeu qui se met en place. C'est presque les même joueurs à l'exception de Pieter de Villiers et Olivier Brouzet", a ajouté le capitaine du XV de France. "C'est aussi la 16e semaine consécutive que nous passons ensemble et il y a un bon rythme." Le demi de mêlée a souligné qu'il ne ressentait pas de pression particulière à l'idée que la fin de la Coupe du monde sonnerait la fin de sa carrière internationale. "Bien sûr que j'y pense. J'y pensais la semaine dernière. Je me disais c'est mon dernier match mais je le vis bien. C'est quand même une chance de terminer ici", a-t-il dit. "Je suis heureux d'être là, de vivre les moments que je vis avec mes camarades. J'ai surtout envie de bien faire." Il a reconnu être aidé par le fait que contrairement au quart de finale, qui aurait pu être le match couperet pour lui comme il l'a été pour le capitaine irlandais Keith Wood, la demi-finale serait de toute façon suivie d'un autre match, finale ou match pour la troisième place. "La 3e place ce ne serait pas pareil. Ça n'aurait pas la même saveur", a-t-il cependant ajouté. Place en attendant à la demi-finale contre l'Angleterre, dimanche, au Stade Olympique de Sydney. "Il nous reste quatre jours avant ce match, quatre jours pour nous préparer de façon optimale", a dit le capitaine du XV de France. "Il nous reste encore du temps pour la vidéo et pour les réglages. On cherche les éléments qui vont nous permettre de mettre en place une stratégie efficace. On va trouver." Galthié a évidemment refusé de dévoiler les secrets tactiques de son équipe mais a quand même précisé que l'analyse du jeu anglais ne se limitait pas à Jonny Wilkinson ni à la sélection de Mike Catt. "On ne sort pas vraiment un élément du jeu ou un joueur. Quand une équipe est sous pression, c'est toute l'équipe qui est sous pression quand une équipe avance c'est toute l'équipe qui avance", a-t-il dit. "L'objectif est de mettre l'équipe sous pression au même moment." "Il a en outre souligné que la France considérait toujours l'Angleterre comme "la meilleure équipe du monde depuis deux ou trois ans et pas seulement depuis un ou deux mois." "C'est une équipe qui a gagné tous ses matches qui a eu des matches soi-disant très serrés et ils ont terminé tout de même avec trente points en ayant tué la partie à dix minutes de la fin.", a-t-il ajouté. "Ils sont quand même en demi-finale. Ils sont encore en course pour leur objectif."
ACTUALITES : 04 - 11 - 2003
Mondial-2003 - France : 04 novembre 2003 - AFP Le capitaine du XV de France, Fabien Galthié, est confronté au terme de sa carrière de joueur, lié au résultat du quart de finale de la Coupe du monde de rugby face à l'Irlande samedi à Melbourne (sud-est). La décision est sans appel. A 34 ans, il avait annoncé en septembre 2002 qu'il raccrocherait les crampons à la fin du Mondial. "Le sage est celui qui connaît ses limites", assène-t-il. Quatorze mois plus tard, l'échéance est là. En cas de défaite face à l'Irlande samedi, il baissera le rideau. Un succès lui donnerait au moins une semaine de sursis, jusqu'à la demi-finale. "Je ne suis pas condamné à mort, je suis condamné au bonheur, au bonheur de la victoire", s'amuse-t-il. Fabien Galthié goûte sans retenue cette situation particulière. Avec peut-être davantage d'intensité qu'en juin dernier lorsqu'il avait brandi pour la première fois le Bouclier de Brennus en remportant le dernier match de sa carrière en Championnat de France. "C'est quelque chose de très fort, que je ressens de l'intérieur, analyse-t-il. Je crois que c'est encore plus stimulant. Quand on a conscience de vivre les derniers instants de quelque chose, on y met tout ce que l'on a. Pour éviter de se dire après coup +Ah, si j'avais su...+". Galthié, 62 sélections depuis la première en 1991, s'imprègne de chaque moment, du moindre entraînement à la plus roborative des séances vidéo, où l'on décortique à l'envi les forces et faiblesses de l'adversaire. "C'est vrai, glisse-t-il, dimanche dernier, je me suis dit que ce serait peut-être ma dernière grosse séance de travail physique. Et puis je me dis parfois que je vis la dernière semaine d'avant-match". Pour retrouver ces effluves, Fabien Galthié devra mener le XV de France à la victoire face à l'Irlande samedi. Pour gagner le droit de disputer une demi-finale, puis la finale ou le match pour la troisième place de la Coupe du monde. Une dernière fois peut-être, il s'apprête à endosser l'habit du joueur, forcément combattant. "Avant et après le match, et même pendant, il y a un énorme respect de l'adversaire. Mais il y a aussi une part de haine qui est importante. C'est lui ou moi. Et l'adversaire se dit la même chose. Le rugby est un sport de combat". Cette envie de gagner est particulièrement palpable depuis le début du Mondial. Fabien Galthié, qui commandera le XV de France pour la 23e fois face à l'Irlande, s'engage sans retenue, sans peur du lendemain. Et bataille sur chaque ballon. "Je suis très positif par rapport à tout ce que je vis, je suis très heureux, répète-t-il. Je n'aurais pas pu terminer ma carrière aigri, avec des regrets". Au milieu de cet océan de sentiments, il s'efforce de conserver le plus de froideur possible. De dominer l'événement. Il prend soin d'éviter de ressasser ses souvenirs, dans l'intimité de sa chambre solitaire de capitaine, comme dans les conversations. "Si je me retourne trop sur ce que j'ai vécu, je risque de me faire déborder par l'émotion, explique-t-il. Il n'y a pas de place pour l'émotion, simplement pour la haine de l'adversaire". Quel que soit le résultat du match de samedi, Fabien Galthié est déjà prêt pour l'après-carrière. Dès la fin du Mondial, il sera consultant pour la chaîne de télévision Canal Plus, restera impliqué au Stade Français, son club depuis 2001. Il pourrait aussi jouer un rôle auprès du comité de candidature de Paris pour l'organisation des jeux Olympiques 2012. L'avenir est chargé de projets mais il attendra. Place au présent et aux ultimes essences de la vie du sportif de haut niveau. "J'ai conscience, dit-il, que le jour où l'on quitte l'habit de lumière, c'est terminé".
ACTUALITES : 26 - 10 - 2003
INTERVIEW / FABIEN GALTHIE : 26 octobre 2003 - AFP Annoncée depuis de longs mois, la retraite sportive de Fabien Galthié, programmée pour la fin du Mondial de rugby, s'avance à grands pas maintenant que pointent les matches couperets. Dans le pire des cas, il a encore un match à disputer sous le maillot bleu: le quart de finale, le 9 novembre à Melbourne. Dans le meilleur, il lui en reste trois avec les éventuelles demi-finale (le 16) puis finale (le 22) à Sydney. Alors, forcément, le Parisien, qui a participé à quatre Coupes du monde, savoure chaque instant. Même les rendez-vous d'après-match avec la presse, inhérents à sa fonction de capitaine, il les fait traîner en longueur. Samedi, après la victoire (51-9) sur l'Écosse, il s'est fait bavard, malgré l'heure tardive, dans le parc olympique de Sydney. "J'y pense tout le temps, mais sans émotion", glisse Galthié, sereinement assis dans le centre de presse en pensant au soleil qui se couche sur sa vie de rugbyman. "En fait, pas vraiment sans émotion. Je me dis que c'est fabuleux de finir sa carrière à Bondi Beach (la plage qui, lors des JO-2000, à accueilli les compétitions de beach-volley) en jouant la Coupe du monde. Le cadre me suffit", poursuit-t-il en évoquant à sa marche quotidienne les pieds dans l'océan. "Fabuleux" est aussi le mot qui pourrait qualifier sa vie en Bleu débutée en 1991, avec une invitation pour la Coupe du monde alors qu'il n'a que 22 ans. Pour celles de 1995 et de 1999, il n'est pas le bienvenu mais les blessures, qui ne l'ont jamais épargné non plus, l'ont en ces occasions ramené chez les Tricolores. A 34 ans, l'expérience apporte inévitablement lucidité et philosophie au natif de Cahors pour la suite de la compétition australienne. "Ce qu'on a fait au premier tour (en Australie) est meilleur que ce qu'on a fait il y a quatre, huit ou douze ans. C'est le meilleur premier tour de l'équipe de France dans un Mondial. Mais si on est éliminé en quart, cela n'aura servi à rien", explique de sa voix tranquille le Lotois. Laissé au repos pour affronter les États-Unis vendredi prochain, Galthié refuse les a priori trop faciles sur son sport en répondant fermement à ceux qui voient les Français en route vers les demi-finales, après la belle victoire face à l'Écosse (51-9). "Le quart de finale ne se joue pas sur dossier. A ce jeu, il n'y a aucune certitude. Juste des volontés. Il faudra être prêt le Jour J", ajoute le demi-de-mêlée de Colomiers puis du Stade Français, auteur de son dixième essai en Bleu, samedi face aux Écossais. "Une fois que tout cela sera fini, je pourrai parler des heures de ce sport. Il y a des tas de choses à dire", sourit Galthié, qui espère avoir une dernière histoire de victoire à raconter. Pour son dernier match en club, il a porté à bout de bras le Bouclier de Brennus de champion de France. Pour son dernier match en Bleu, le trophée Webb Ellis ?
ACTUALITES : 08 - 10 - 2003
INTERVIEW / FABIEN GALTHIE : 08 octobre 2003 - LeSiteRugby.com Dans quelques semaines, au terme du parcours de l’équipe de France en Australie, Fabien Galthié prendra sa retraite. A 34 ans, le demi de mêlée des Bleus, qui a déjà participé à trois Mondiaux, revient sur sa riche carrière et se projette sur sa reconversion.
Quel rapport entretenez-vous avec la Coupe du monde ? Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle édition ? Vous considérez-vous comme favori ou outsider ? Votre famille vous manque-t-elle ? Beaucoup de vos proches et de vos coéquipiers louent vos qualités.
Mais, quels sont vos défauts ? « Je suis en paix avec moi-même » Vous êtes désormais quelqu’un qui compte dans le sport français.
Cela vous ajoute-t-il de la pression ? Comment abordez-vous cette retraite ? Vers quels domaines allez-vous vous diriger ?
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Poule A Poule B Poule C Poule D
* Heures françaises Vendredi 10 octobre 12h30* - A Sydney (Stadium Australia) : Australie - Argentine Samedi 11 octobre 6h30 - A Melbourne
(Colonial Stadium) : Nouvelle - Zélande - Italie Dimanche 12 octobre 10h - A Melbourne
(Colonial Stadium) : Galles - Canada Mardi 14 octobre 11h30 - A Gosford (North Power Stadium) : Argentine - Namibie Mercredi 15 octobre 9h - A Brisbane (Suncorp
Metway Stadium) : Fidji - USA Vendredi 17 octobre 11h30 - A Melbourne (Colonial Stadium) : Nouvelle-Zélande - Canada Samedi 18 octobre 8h30 - A Brisbane (Suncorp
Metway Stadium) : Australie - Roumanie Dimanche 19 octobre 10h - A Canberra (Canberra
Stadium) : Galles - Tonga Lundi 20 octobre 11h30 - A Brisbane (Suncorp Metway Stadium) : Écosse - USA Mardi 21 octobre 11h30 - A Canberra (Canberra Stadium) : Italie - Canada Mercredi 22 octobre 12h - A Sydney (Aussie Stadium) : Argentine - Roumanie Jeudi 23 octobre 12h - A Townville (Dairy Farmers Stadium) : Fidji - Japon Vendredi 24 octobre 11h30 - A Brisbane
(Suncorp Metway Stadium) : Nouvelle-Zélande - Tonga Samedi 25 octobre 6h30 - A Adélaïde (Adélaïde
Ovale) : Australie - Namibie Dimanche 26 octobre 12h - A Melbourne
(Colonial Stadium) : Angleterre - Samoa Lundi 27 octobre 11h30 - A Gosford (North Power Stadium) : Japon - USA Mardi 28 octobre 11h30 - A Sydney (Aussie Stadium) : Géorgie - Uruguay Mercredi 29 octobre 11h30 - A Wollongong (WIN Stadium) : Canada - Tonga Jeudi 30 octobre 12h - Launceston (York Park) : Namibie - Roumanie Vendredi 31 octobre 9h30 - A Wollongong (WIN Stadium) : France - USA Samedi 1 novembre 7h - A Sydney (Aussie
Stadium) : Écosse - Fidji Dimanche 2 novembre 9h - A Brisbane (Suncorp
Metway Stadium) : Angleterre - Uruguay
Samedi 8 novembre 8h30 - A Melbourne
(Colonial Stadium) : Nouvelle-Zélande -
Afrique du Sud Dimanche 9 novembre 8h30 - A Melbourne
(Colonial Stadium) : France - Irlande
Samedi 15 novembre 10h - A Sydney (Stadium Australia) : Nouvelle-Zélande - Australie Dimanche 16 novembre 10h - A Sydney (Stadium Australia) : France - Angleterre
Jeudi 20 novembre 10h - A Sydney (Stadium Australia) France - Nouvelle-Zélande Samedi 22 novembre 10h - A SYDNEY (STADIUM AUSTRALIA) Angleterre - Australie
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